Le torrent du monde

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Exposition par Quentin Guichard

Prolongée jusqu’au 12 janvier 2025

 

Quentin Guichard (né en 1986) explore dans son travail l’énigme de nos origines. Observant les plis de la nature avant d’en saisir le mouvement secret, sa démarche aspire à saisir le souffle universel qui anime toute chose. Il porte le langage photographique à sa limite, par un prisme où l’invisible se révèle dans les fissures de la roche et les convolutions de l’eau. Son travail dresse une histoire poétique de la formation de l’espace et du temps, en quête de ce qu’il nomme l’épaisseur tellurique du réel.
Pour cette exposition intitulée Le torrent du monde, expression empruntée à Paul Cézanne, Quentin Guichard poursuit sa quête originaire en créant un ensemble d’œuvres inédites, issues de plusieurs phases de résidence en Pays de Courbet, où matières et lumière se nourrissent de correspondances secrètes avec la peinture de Gustave Courbet. Des éruptions basaltiques d’Islande aux parois calcaires de la Loue, l’artiste cherche l’unité du vivant dans les failles de la roche, prolongeant le désir du maître d’Ornans à faire penser les pierres.

Vous êtes journaliste ?

Retrouvez le dossier de presse de l’exposition sur notre page dédiée

Quentin Guichard, Le torrent du monde n°1, 2022-2023, épreuve pigmentaire, 156 x 291 cm (détail)
© Quentin Guichard

 

 

 

Vue de l’exposition © Quentin Guichard

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Exposition prolongée jusqu’au 3 mars 2024

 

L’artiste Romain Cattenoz (1980-), originaire du Jura vivant en région parisienne, est invité à présenter des œuvres, dont des nouvelles productions, à l’intérieur et à l’extérieur de la Ferme familiale Gustave Courbet à Flagey.
Employant différents médiums (dessins, sculptures, vidéos), fruits de plusieurs années de recherche autour de sa « caisse à outils idéale », Romain Cattenoz propose des objets, détournés ou modifiés, dans le but de proposer des fonctions propres à ces besoins, permettant aux spectateurs de reconsidérer leurs rapports aux objets et leurs usages.

A l’extérieur, la réactivation d’un projet monumental intitulé Hommage (malheureux) à Gustave Courbet (2014, Forges Baudin, Jura) réalisé en collaboration entre l’artiste et des structures du champ social du Doubs marque l’exposition d’une empreinte forte de laboratoire d’art vivant, identité propre à la Ferme Courbet

Romain Cattenoz (1980-), Hommage (malheureux) à Gustave Courbet, 2014, bois, France, collection privée

 

 

Romain Cattenoz (1980-), Casque antibruit pour curieux, vers 2013, matériaux divers, France, collection privée

 

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En partenariat avec l’Institut Gustave Courbet

Tout au long de sa carrière, Gustave Courbet n’a eu de cesse d’être le principal promoteur de son œuvre. Malgré une production revendiquant une certaine rupture face aux codes traditionnels, ses œuvres se veulent aussi commerciales.
Grâce à ses acheteurs, dont il préfère le qualificatif « d’actionnaires », Gustave Courbet se mue en artiste entrepreneur, profitant des mutations économiques de la société du XIXe siècle et du développement du marché de l’art pour vendre en dehors des cadres institutionnels. S’entourant de marchands, attisant à dessein la critique, utilisant la photographie pour diffuser son œuvre, Courbet développe une stratégie de marchandisation adaptée à différents types d’acheteurs aux goûts du public, étranger, parisien ou provincial. De son premier cercle intime élargi à ses mécènes, en passant par les galeristes, le maître d’Ornans met en œuvre de multiples canaux pour atteindre son objectif désigné : vendre et vivre de son art.
L’exposition Acheter Courbet propose une immersion dans le volet marchand de l’œuvre de Courbet.

 

Vous pouvez télécharger le catalogue de l’exposition Acheter Courbet en cliquant ici.

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Par la Fédération départementale des chasseurs du Doubs

Dans de nombreuses œuvres de Gustave Courbet figurent des chiens, de ferme, de compagnie, mais aussi de chasse…
Si la place que tient la chasse dans les peintures de l’artiste a souvent été étudiée, la représentation de chiens a été peu abordée.
L’exposition met en exergue les différents chiens qui parcourent les tableaux de Courbet, leur rôle dans la chasse et leur place dans le tableau, mais aussi l’évolution de leur race jusqu’à aujourd’hui.
Vingt œuvres ont été minutieusement choisies et reproduites dans des formats permettant de mettre en avant le chien dans le tableau, tout en montrant l’œuvre dans son format original.

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En collaboration avec le Fonds régional d’art contemporain Franche-Comté (Frac)

Pratique courante à toutes les époques, la citation est abondamment exploitée dans le monde de l’art contemporain, témoignant du besoin viscéral de se mesurer, le plus souvent en convoquant l’art d’un autre. Instaurant une tension créatrice avec l’œuvre citée, l’artiste met ainsi en valeur sa propre singularité en provoquant la comparaison. Actes de variation, d’appropriation, d’exploitation, de transformation, d’incorporation de motifs, de styles et de genres artistiques, l’art de la citation fait appel à la mémoire, et renouvelle l’expérience même du regardeur face aux œuvres.
Fruit d’une première collaboration entre le Pôle Courbet et le Frac Franche-Comté, cette exposition offre une passerelle sensible entre l’art contemporain et l’art ancien. Ayant fait le choix ponctuel de la citation, les peintres, sculpteurs, plasticiens, vidéastes, ici présentés ont noué une relation privilégiée et affective avec l’œuvre d’un autre. Leur réunion met en lumière certains écarts avec l’œuvre initiale, en particulier de medium et de techniques, bousculant et renouvelant ainsi les conventions. S’en dégage un dialogue unique à travers les âges et les arts.

 

 

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Objet d’étude ou muse, épouse ou maîtresse, femme du monde ou de la rue, les modèles féminins jouent un rôle prépondérant dans le processus de création.
Prêtant leurs traits à la réalisation de portraits, de scènes de genre, ou mettant leur corps à nu, de nombreuses femmes ont fréquenté les ateliers de Gustave Courbet et ont contribué à la démarche picturale du peintre par leur lien personnel avec l’artiste, par leur image et le regard porté sur elles. Puisant ses modèles au sein de son environnement familial ou intime, ou auprès de modèles professionnels, le peintre franc-comtois élabore tout au long de sa carrière une production au service du « vrai », parfois scandaleuse, souvent audacieuse. Réalité de courbes, beautés licencieuses, Courbet n’aura de cesse de bousculer les canons d’idéal de beauté et de casser les codes de la représentation du féminin. Dans un XIXème siècle marqué par l’archétype du « Beau » classique, l’artiste impose sa volonté d’un « vrai » souverain.
A travers des représentations ou évocations de ces femmes, cette exposition vise à explorer le rapport de Courbet à ses modèles féminins, de Juliette, sa sœur adorée, à Henriette Bonnion, l’une des Baigneuses à scandale, sans oublier les anonymes, femmes des arts aujourd’hui oubliées.

 

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« J’ai toujours trouvé souverainement ridicule qu’on me demande l’autorisation de publier mon portrait de quelque façon que ce fut. Mon masque appartient à tous. ».
C’est ainsi qu’en 1867, dans un contexte de contrôle de la presse, Gustave Courbet se fait défenseur de la liberté de caricaturer auprès d’un journaliste du Hanneton. D’abord moqué pour ses peintures paysannes, sans que sa personne soit identifiée aux yeux du public et sous les traits des caricaturistes, Gustave Courbet fait irruption sur la scène artistique du XIXème siècle avec fracas, s’imposant comme le meneur de la génération réaliste. Devenant homme public et artiste reconnu, Courbet devient rapidement l’un des sujets favoris des caricaturistes, traité avec des attributs clairement identifiés tels que sa barbe, sa palette de peinture, son ventre grossissant, sans oublier bien sûr la Colonne Vendôme, évoquant le célèbre épisode de la Commune de Paris et symbolisant, bien malgré lui, la chute d’un artiste au centre des discussions et des débats.
L’exposition traite de l’évolution des stéréotypes corporels utilisés pour croquer Gustave Courbet, à travers les dessins humoristiques, souvent satiriques des grands caricaturistes de l’époque comme Cham, Quillenbois, André Gill ou encore Daumier. Une redécouverte du « phénomène Courbet » que l’art de la caricature nous présente de la tête aux pieds.

En partenariat avec l’Institut Gustave Courbet

Visites de l’exposition temporaire Courbet caricaturé … De la barbe aux sabots. Plus de renseignements ici.

 

Benjamin Foudral, conservateur-directeur du Pôle Courbet vous présente cette exposition.

Marie et Bernard Cola, collectionneurs, vous font partager leur passion.

Chris Liardon, chargé de médiation et de programmation culturelle à la Ferme Courbet, vous fait découvrir les représentations de la barbe de Gustave Courbet.

 

Vous pouvez préparer ou prolonger votre visite de l’exposition grâce à la réédition de l’ouvrage de Charles Léger.

Préfacé par Théodore Duret, ami et défenseur de Gustave Courbet, et publié par le célèbre marchand d’art Paul Rosenberg en 1920, cet ouvrage méconnu du grand public est demeuré comme un ouvrage « précieux – rare et utile » pour tout spécialiste du peintre. Véritable anthologie d’images satiriques, ce livre présente près de 200 caricatures de Courbet et de son œuvre. La préface de Bertrand Tillier apporte un éclairage nouveau et essentiel sur cet objet curieux et incontournable de l’étude du Maître d’Ornans.
Courbet selon les caricatures et les images : Fac similé de l’ouvrage de Charles Léger publié en 1920 / Préface Bertrand Tillier – Musée Courbet, 2020 – 21€– 176 p. – 877 gr.

Pour le commander, téléchargez le bon de commande ici.

 

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Conçu par l’architecte et plasticien Mathieu Herbelin et inauguré en 2015, ce dispositif original est un espace d’exposition mobile destiné à faire rayonner la collection du FRAC sur le territoire régional et faciliter l’accès à l’art contemporain au plus grand nombre.

À l’heure où la planète connaît une période d’intenses bouleversements qui engendrent de forts déséquilibres et remettent en cause les écosystèmes, voire l’existence même de la vie à sa surface, l’exposition présentée dans le Satellite propose de découvrir le regard de trois artistes sur la nature.

 

Exposition visible au public de 15h à 17h les jeudi 12, vendredi 13 novembre et le samedi 14 novembre de 14h à 17h et le dimanche 15 novembre de 16h à 17h.
Des ateliers thématiques seront proposés le samedi 14 novembre.

© Nicolas Waltefaugle

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Dans cette première exposition solo, Vanly Tiene revient à ses premières passions pour réinterroger ses certitudes, se plongeant ainsi dans un regard rétrospectif sur son parcours. Il a choisi la peinture pour questionner ce qu’il juge « nécessaire ». Son rapport à la nature, aux arts premiers de Côte d’Ivoire et les contradictions liées aux mutations sociétales sont entre autres, des éléments fondamentaux qui constituent l’univers de réflexion auquel il invite. Vanly se considère comme un voyageur libre, celui qui rencontre, qui apprend, qui enseigne, qui partage… et qui porte à la NATURE, un regard singulier ; une invitation au ré-enchantement, à l’exaltation de la nature où le « devenir de l’être humain » se situe au cœur de toutes problématiques.

Vanly rencontre Courbet – quelle drôle de rencontre ! Serait-on tenté de dire.
Car en effet, le peintre français est né il y a deux cents ans (1819), mais surtout, il est mort un siècle (1877) avant la naissance de Vanly Tiene (1978). Et pourtant, la providence les réunit. Dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la naissance du maître réaliste, l’artiste ivoirien lui avait déjà rendu hommage par une sculpture géante en bois flotté à la ferme familiale de Courbet. Et c’est encore à cet endroit de forte symbolique que Vanly revient poser son projet pictural empreint de son atypique parcours, de l’essence de ses rencontres et échanges artistiques.

Essoh Sess, artiste plasticien ivoirien.

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Par Daniel Challe (photographies) et Jean-Pierre Ferrini (textes)

« Nous avons voulu revisiter le pays de Courbet, en retrouver les ressemblances et réfléchir les différences qui désormais nous en séparent. L’instrument de mesure est une chambre photographique. Pendant que l’un photographiait avec cette « chambre », l’autre écrivait et l’accompagnait, le guidait en Franche-Comté dans une région qui est sa région natale. Ces photographies donc, qui riment avec la naissance de Courbet en 1819, rythment durant quatre saisons notre périple. En arpentant les paysages de la vallée de la Loue dans les environs d’Ornans que la peinture de Courbet éclaire « comme la lumière », nous avons voulu également revisiter l’esprit qui animait le réalisme, essayer de le traduire à partir de notre propre inquiétude, tant du point de vue de la photographie que de celui de l’écriture. En fait, presque un manifeste. »
Jean-Pierre Ferrini et Daniel Challe