Courbet caricaturé… De la barbe aux sabots

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« J’ai toujours trouvé souverainement ridicule qu’on me demande l’autorisation de publier mon portrait de quelque façon que ce fut. Mon masque appartient à tous. ».
C’est ainsi qu’en 1867, dans un contexte de contrôle de la presse, Gustave Courbet se fait défenseur de la liberté de caricaturer auprès d’un journaliste du Hanneton. D’abord moqué pour ses peintures paysannes, sans que sa personne soit identifiée aux yeux du public et sous les traits des caricaturistes, Gustave Courbet fait irruption sur la scène artistique du XIXème siècle avec fracas, s’imposant comme le meneur de la génération réaliste. Devenant homme public et artiste reconnu, Courbet devient rapidement l’un des sujets favoris des caricaturistes, traité avec des attributs clairement identifiés tels que sa barbe, sa palette de peinture, son ventre grossissant, sans oublier bien sûr la Colonne Vendôme, évoquant le célèbre épisode de la Commune de Paris et symbolisant, bien malgré lui, la chute d’un artiste au centre des discussions et des débats.
L’exposition traite de l’évolution des stéréotypes corporels utilisés pour croquer Gustave Courbet, à travers les dessins humoristiques, souvent satiriques des grands caricaturistes de l’époque comme Cham, Quillenbois, André Gill ou encore Daumier. Une redécouverte du « phénomène Courbet » que l’art de la caricature nous présente de la tête aux pieds.

En partenariat avec l’Institut Gustave Courbet

Visites de l’exposition temporaire Courbet caricaturé … De la barbe aux sabots. Plus de renseignements ici.

 

Benjamin Foudral, conservateur-directeur du Pôle Courbet vous présente cette exposition.

Marie et Bernard Cola, collectionneurs, vous font partager leur passion.

Chris Liardon, chargé de médiation et de programmation culturelle à la Ferme Courbet, vous fait découvrir les représentations de la barbe de Gustave Courbet.

 

Vous pouvez préparer ou prolonger votre visite de l’exposition grâce à la réédition de l’ouvrage de Charles Léger.

Préfacé par Théodore Duret, ami et défenseur de Gustave Courbet, et publié par le célèbre marchand d’art Paul Rosenberg en 1920, cet ouvrage méconnu du grand public est demeuré comme un ouvrage « précieux – rare et utile » pour tout spécialiste du peintre. Véritable anthologie d’images satiriques, ce livre présente près de 200 caricatures de Courbet et de son œuvre. La préface de Bertrand Tillier apporte un éclairage nouveau et essentiel sur cet objet curieux et incontournable de l’étude du Maître d’Ornans.
Courbet selon les caricatures et les images : Fac similé de l’ouvrage de Charles Léger publié en 1920 / Préface Bertrand Tillier – Musée Courbet, 2020 – 21€– 176 p. – 877 gr.

Pour le commander, téléchargez le bon de commande ici.

 

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Conçu par l’architecte et plasticien Mathieu Herbelin et inauguré en 2015, ce dispositif original est un espace d’exposition mobile destiné à faire rayonner la collection du FRAC sur le territoire régional et faciliter l’accès à l’art contemporain au plus grand nombre.

À l’heure où la planète connaît une période d’intenses bouleversements qui engendrent de forts déséquilibres et remettent en cause les écosystèmes, voire l’existence même de la vie à sa surface, l’exposition présentée dans le Satellite propose de découvrir le regard de trois artistes sur la nature.

 

Exposition visible au public de 15h à 17h les jeudi 12, vendredi 13 novembre et le samedi 14 novembre de 14h à 17h et le dimanche 15 novembre de 16h à 17h.
Des ateliers thématiques seront proposés le samedi 14 novembre.

© Nicolas Waltefaugle

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Dans cette première exposition solo, Vanly Tiene revient à ses premières passions pour réinterroger ses certitudes, se plongeant ainsi dans un regard rétrospectif sur son parcours. Il a choisi la peinture pour questionner ce qu’il juge « nécessaire ». Son rapport à la nature, aux arts premiers de Côte d’Ivoire et les contradictions liées aux mutations sociétales sont entre autres, des éléments fondamentaux qui constituent l’univers de réflexion auquel il invite. Vanly se considère comme un voyageur libre, celui qui rencontre, qui apprend, qui enseigne, qui partage… et qui porte à la NATURE, un regard singulier ; une invitation au ré-enchantement, à l’exaltation de la nature où le « devenir de l’être humain » se situe au cœur de toutes problématiques.

Vanly rencontre Courbet – quelle drôle de rencontre ! Serait-on tenté de dire.
Car en effet, le peintre français est né il y a deux cents ans (1819), mais surtout, il est mort un siècle (1877) avant la naissance de Vanly Tiene (1978). Et pourtant, la providence les réunit. Dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la naissance du maître réaliste, l’artiste ivoirien lui avait déjà rendu hommage par une sculpture géante en bois flotté à la ferme familiale de Courbet. Et c’est encore à cet endroit de forte symbolique que Vanly revient poser son projet pictural empreint de son atypique parcours, de l’essence de ses rencontres et échanges artistiques.

Essoh Sess, artiste plasticien ivoirien.

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Exposition prolongée jusqu’au 28 septembre 2020

 

Infatigable arpenteur de la nature comtoise, Gérald Mainier, qui vient de nous quitter subitement, a su, à la lisière d’un registre figuratif, trouver une douce tension pour poser un regard pénétrant sur les beautés de la nature jadis domptées par Gustave Courbet. Au-delà des peintres contemporains qui ont constitué un fil d’Ariane pour l’artiste, dans son rapport si particulier à la matière picturale, la référence au maître d’Ornans transparaît en filigrane. C’est pour lui d’abord l’opportunité d’un retour aux sources de la modernité, et d’une production originale sur la thématique du paysage, à partir de lieux emblématiques peints par le maître d’Ornans.
L’exposition proposera, au travers d’un parcours essentiellement thématique rassemblant une quarantaine d’œuvres importantes de Gérald Mainier, la redécouverte d’un itinéraire singulier, conviant le visiteur à une sorte de chemin initiatique sur les voies réinventées de la peinture ouvertes en son temps par Gustave Courbet.

 

Commissariat général de l’exposition
Frédérique Thomas-Maurin, directrice et conservatrice en chef du Musée Gustave Courbet

Lonnie Baverel, chargée de projets muséaux au Musée Gustave Courbet

avec la collaboration scientifique de Samuel Monier, historien de l’art

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Par Daniel Challe (photographies) et Jean-Pierre Ferrini (textes)

« Nous avons voulu revisiter le pays de Courbet, en retrouver les ressemblances et réfléchir les différences qui désormais nous en séparent. L’instrument de mesure est une chambre photographique. Pendant que l’un photographiait avec cette « chambre », l’autre écrivait et l’accompagnait, le guidait en Franche-Comté dans une région qui est sa région natale. Ces photographies donc, qui riment avec la naissance de Courbet en 1819, rythment durant quatre saisons notre périple. En arpentant les paysages de la vallée de la Loue dans les environs d’Ornans que la peinture de Courbet éclaire « comme la lumière », nous avons voulu également revisiter l’esprit qui animait le réalisme, essayer de le traduire à partir de notre propre inquiétude, tant du point de vue de la photographie que de celui de l’écriture. En fait, presque un manifeste. »
Jean-Pierre Ferrini et Daniel Challe

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Cette exposition évoque les relations entre Courbet et Léon Isabey (1821 – 1896). Ami de Courbet, Isabey a construit le pavillon du réalisme à Paris en 1855 et celui de son exposition de 1867. Ils ont tous deux une relation privilégiée et conflictuelle tout à la fois. Ils partagent les mêmes idéaux démocratiques mais ne sont pas toujours d’accord sur le moyen de les concrétiser.
Cette exposition présentera en parallèle de nombreuses lettres inédites de Gustave Courbet et la grange de la Ferme deviendra l’écrin de 35 reproductions d’œuvres de Courbet exposées dans son exposition personnelle de 1855.

Avec la participation de l’Institut Gustave Courbet (Ornans)

Commissariat : Institut Gustave Courbet et Musée Gustave Courbet

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Deux grands peintres, deux générations qui se succèdent et qui, de la rupture des codes artistiques par Courbet aux paysages rythmiques de Ferdinand Hodler (1853-1918), illustrent les mutations esthétiques de l’histoire de l’art européen au XIXème siècle.
Courbet/ Hodler, affinités genevoises
Lorsque Courbet s’exile en Suisse en 1873, Ferdinand Hodler, âgé de vingt ans, est à Genève depuis deux ans. Les deux artistes vont évoluer dans les mêmes cercles d’amis autour du peintre Barthélemy Menn, professeur de Hodler, et surtout proche de la famille Baud-Bovy.
Le lien artistique entre Courbet et Hodler se noue dans les premières années d’étude de ce dernier. Plus tard, il s’en affranchit pour articuler son œuvre autour d’un principe de composition qui met la répétition et la symétrie des formes et des couleurs au centre de tout : le parallélisme. Ce principe érigé en doctrine vaudra à Hodler l’admiration des plus grands peintres de l’avant-garde contemporaine, Kandinsky le premier.

Commissariat général :
Frédérique Thomas-Maurin, conservateur en chef et directrice du musée Gustave Courbet
Avec la collaboration de Lonnie Baverel, chargée de projets au musée Gustave Courbet.

Avec
Commissariat scientifique :
Diana Blome, collaboratrice scientifique des Archives Jura Brüschweiler
Niklaus Manuel Güdel, directeur des Archives Jura Brüschweiler

Exposition organisée par le musée Gustave Courbet à Ornans.

Ouvrage en vente à la librairie-boutique du musée.
Visites guidées tous les dimanches à 15h.

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Pour célébrer le Bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet, il fallait nécessairement, après avoir rappelé tout ce que l’art doit à la liberté esthétique que le peintre a su imposer en son temps, montrer combien il reste une référence pour les artistes d’aujourd’hui.

Et c’est Yan Pei-Ming, peintre contemporain et internationalement reconnu, qui se confrontera à une dizaine d’œuvres majeures du maître d’Ornans. C’est d’ailleurs dans l’atelier de Courbet à Ornans – actuellement en cours de restauration – que Yan Pei-Ming réalisera à partir du mois de mars 2019 les toiles qui viendront relever le défi d’un face-à-face.

L’exposition Yan Pei-Ming face à Courbet s’attachera à traduire les multiples connivences artistiques entre ces deux peintres à quelque six générations d’écart.

Né à Shangaï en 1960, Yan Pei-Ming arrive en France en 1980 et suit l’enseignement de l’École des Beaux-Arts de Dijon. La peinture est alors considérée comme un médium dépassé mais Yan Pei-Ming trace sa voie à contre-courant, persistant dans la représentation

d’immenses portraits. Il s’impose par la force de sa peinture énergique et sensible tout à la fois.

Il y a dans la manière d’être et de peindre de Yan Pei-Ming bien des points communs avec Courbet, un geste large et sûr, une bataille livrée sur de grands formats et toujours une densité émotionnelle que l’artiste sait cacher sous son apparence sereine et joyeuse.

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L’exposition Courbet dessinateur lève le voile sur un pan méconnu de la pratique artistique de Gustave Courbet. Admiré pour sa peinture, respecté pour ses sculptures ; l’œuvre dessinée de l’artiste est peu considérée par les historiens de l’art alors même qu’elle apporte un éclairage original sur son travail.

Autour d’un corpus d’une quarantaine de dessins inédits provenant de l’ancienne collection du peintre et graveur genevois Emile Chambon, l’exposition s’attache à réhabiliter la figure d’un Courbet dessinateur en donnant à voir un aperçu de son œuvre graphique.

Cet évènement est donc l’occasion d’aborder de manière nouvelle l’art de Courbet.

Exposition co-organisée par le Musée Gustave Courbet d’Ornans et le Musée Jenish de Vevey.

Elle sera ensuite présentée au musée Jenish de Vevey (Suisse) du 31 octobre 2019 au 13 janvier 2020.

Commissariat général :

Equipe de conservation du musée Courbet

Commissariat scientifique :

Niklaus Manuel Güdel, historien de l’art

Avec la collaboration d’Anne-Sophie Poirot.

Ouvrage en vente à la librairie-boutique du musée.

Visites guidées.

Programme du Bicentenaire Courbet

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L’œuvre de Sven Verhaeghe (né à Poperinge – Belgique – en 1974) est riche de peintures, dessins mais également vidéos et installations artistiques. Ses principaux sujets sont le paysage et la nature avec en toile de fond cette relation parfois troublée entre l’homme et son environnement.

Sven Verhaeghe sait incorporer, dans son œuvre, cette relation en cherchant l’équilibre entre l’explicite et l’anecdotique.

« J’ai remarqué que beaucoup de gens ont une impression égarée » dit Sven Verhaeghe « sans nous laisser séduire vers une spiritualité flottante, nous devons reprendre une boussole interne et apprendre à aller à contre-courant des méthodes et idées préconçues. C’est avec ce souci que je m’occupe d’arts plastiques ».

 

L’intention artistique de l’artiste repose en partie sur la vision et l’influence de la peinture de Gustave Courbet sur son propre travail. L’exposition Lettre à Courbet a pour genèse une lettre manuscrite de l’artiste, adressée virtuellement à Gustave Courbet. Son travail oscille entre abstraction et réalisme. Il semble intemporel car on ne peut le cataloguer totalement dans sa contemporanéité mais son œuvre est aussi empreint d’une étrangeté toute traditionnelle.

 « Cher Gustave,
Rien n’est tellement définitif que sa propre mort. Malgré chaque supposition ou prédiction, tout se passe toujours légèrement autrement que l’on avait prévu. »

 « Permettez-moi, cher Gustave, de vous adresser cette lettre du futur afin que vous puissiez la tenir contre la lumière dans votre chambre obscure juste comme s’il s’agissait d’une teigne qui se heurte contre la fenêtre et qui la lit avec attention et ponctualité. »

 « Des arbres poussent dans ma maison, l’eau coule du sol en béton et un peu plus haut contre la mansarde une forêt monte la garde. Et là Gustave je me trouve à la lisière de ce bois chaque matin et je vous attends. »

Extraits tirés de la lettre manuscrite de Sven Verhaeghe à Gustave Courbet.