« Paysages » de Pascal LOMBARD

Ferme Courbet

Si la peinture de Pascal Lombard a fait le choix de l’immobilité et du silence, c’est pour proposer de vivifiants moments de méditation visuelle dans deux genres anciens, la nature morte et le paysage, qui sont par excellence ceux qui permettent les interrogations les plus fécondes sur l’essence de la vision et sur le sens qu’un peintre choisit de lui donner.

Pascal Lombard a pris le parti de récuser l’actualité ; il enfonce même le clou en usant d’un idiome que certains tenaient peut-être pour l’une des langues mortes de la technique picturale : la peinture a tempera – un procédé bien plus ancien que l’huile – et qui est depuis longtemps son moyen d’expression exclusif. Outre ses moyens techniques, les motifs qu’il choisit, son goût des formes bien construites et une inclination pour une certaine poésie classique relient son travail à un vaste répertoire de références artistiques.