« Hivers comtois » de Robert FERNIER

Ferme Courbet

Peintre de la Franche-Comté, cela lui vaudra entre les deux guerres, le qualificatif de « peintre de la neige ». Il glanera les récompenses et une médaille d’or à l’Exposition internationale de 1937. Après une vie consacrée à évoquer le paysage et les mœurs de son petit pays jurassien, il subira à partir de 1949 l’attrait de l’Orient. Après un séjour au Maroc, il ira successivement en Algérie, puis à Madagascar (où il séjournera longtemps, de 1952 à 1958), dans l’archipel des Comores, à la Réunion et enfin en Polynésie, où il vécut de 1962 à 1965.

Rentré en France, après avoir fixé les paysages et les mœurs disparaissantes des peuples d’Afrique et d’Océanie, il se consacra de nouveau à la nature jurassienne, ébloui désormais des couleurs vives tropiques. Il partageait sa vie entre Paris, où son second métier d’écrivain d’art le retenait et son château de Goux-les-Usiers, où il peignait.