Chambre d’écho – Eva Jospin

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L’Atelier Courbet est un lieu qui incarne un imaginaire puissant dans l’esprit de n’importe quel artiste français ou étranger.
Le succès de la rencontre créative entre Yan Pei-Ming et ce lieu en 2019, année du bicentenaire de la naissance du maître d’Ornans, a été une étape décisive dans le devenir de ce site. À la suite de la restauration et rénovation de ce lieu, écrin du seul décor peint de Gustave Courbet, le Pôle Courbet a invité Eva Jospin, artiste plasticienne majeure de la scène contemporaine, à investir cet espace.
Dialoguant avec l’atelier et deux œuvres du maître d’Ornans, La Remise de chevreuil et La Source de la Loue, Eva Jospin invite le visiteur à découvrir plusieurs de ses œuvres dont six ont été créées pour ce projet.
Paysages forestiers ou architecturaux, grottes obscures et natures rêvées, dessinés, brodés ou sculptés par le carton, se présentent comme autant de contre-mondes où l’imaginaire s’exprime et le regard chemine. Un événement exceptionnel à ne pas manquer !

Eva Jospin est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris. Élue à l’Académie des Beaux-arts en 2024, l’artiste est régulièrement présentée dans de nombreuses expositions d’envergure internationale, comme au Château de Versailles et prochainement au Grand Palais.

Commissariat : Benjamin Foudral, Eva Jospin et Pierre Wat

 

L’atelier Courbet est ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h.

Les parkings les plus proches sont ceux du Centre d’activités et de loisirs (rue de la Corvée), Alstom (avenue du maréchal de Lattre de Tassigny) ou Aldi (rue de la Corvée).

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Nuances végétales
Par Hélène Combal-Weiss

Lauréate d’un appel à création et résidence lancé par le pôle Courbet, Hélène Combal-Weiss a été invitée à investir la ferme familiale Courbet à Flagey au printemps 2025.
Vidéaste et plasticienne, l’artiste interroge nos manières de se lier avec le vivant et la nature par des œuvres sensibles qui abordent la transmission des savoir-faire. Les œuvres inédites exposées à Flagey, fruits de deux phases de production artistique, réalisées in situ, font écho à la thématique « Art et nature » du Pôle Courbet, et en particulier l’exposition Paysages de marche du Musée Courbet. Hélène Combal-Weiss, par ses « paysages textiles » teintés grâce aux végétaux des plateaux et vallées entre Loue et Lison, nous propose une expérience sensorielle et poétique, amenant le spectateur à cheminer dans ce nouvel environnement.

 

© Hélène Combal-Weiss, 2025

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Paysages de marche
Dans les traces de Rousseau, Courbet, Renoir, Cézanne et les autres

« L’artiste doit voyager à pied », affirme le peintre Pierre-Henri de Valenciennes en 1799.
C’est même, selon lui, la condition de la peinture de paysage. C’est ce lien entre paysage et marche à pied, qui se concrétise notamment au XIXe siècle par la pratique de la peinture en plein air, sur le motif, que l’exposition propose de mettre au jour ici.
De la marche comme exercice philosophique, propice à la connaissance et à la pensée, à l’errance volontaire des artistes dans une nature sauvage, quasi-impénétrable, l’exposition vous invite à cheminer sur les traces de ces peintres-marcheurs tels que Théodore Rousseau, Gustave Courbet, Auguste Renoir, Paul Cézanne et bien d’autres.
En peignant le paysage, ces artistes ont, contre l’inadmissible indifférence du monde, cherché partout des traces de leur humanité. Chercher des traces de soi et en laisser…

L’exposition bénéficie du soutien exceptionnel de l’établissement public du Musée d’Orsay.

Commissariat : Benjamin Foudral, Pierre Wat.

 

Visuel
Auguste Renoir (1841 – 1919) – Chemin montant dans les hautes herbes – Vers 1875 – Huile sur toile – Paris, musée d’Orsay, inv. RF 2581

© Photo Josse Bridgeman Images

 

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« La salle de dessin est très mal montée car il n’y a pas un modèle passable, je me trouve un des plus forts ». Gustave Courbet, octobre 1837.

 

Bien avant l’affirmation de son esthétique réaliste, qui était le jeune Gustave Courbet à 20 ans ? Malgré les nombreuses biographies sur l’artiste, l’enfance, la jeunesse et la formation du jeune peintre sont restées peu étudiées ou ont été instrumentalisées, participant au récit du peintre-paysan ou à la description d’un tempérament déjà indépendant et réfractaire à toutes conventions. Ce discours construisait une vision parcellaire, voire erronée des premières années du peintre jusqu’à ses succès parisiens. C’est pourquoi il semblait important d’apporter un éclairage nouveau sur cette période décisive.

Le musée départemental Gustave Courbet consacrer ainsi du 14 décembre 2024 au 20 avril 2025 une exposition inédite intitulée Devenir Courbet, en partenariat avec l’Institut Gustave Courbet. Depuis son passage au petit Séminaire d’Ornans jusqu’à son premier tableau accepté au Salon en 1844, en passant par ses années bisontines et parisiennes, l’ambition de l’exposition est d’offrir l’opportunité d’entrer dans l’intimité d’un peintre en devenir, à travers de rares documents d’archives ou des prêts emblématiques de plus de quatre-vingt œuvres et documents d’archives précieux, dont une réunion exceptionnelle de six autoportraits de jeunesse.

 

 

 

Gustave Courbet (1819 – 1877)
Autoportrait au chien noir
Entre 1842 et 1844
Huile sur toile
Paris, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris – Inv. PPP731

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Exposition par Quentin Guichard

Prolongée jusqu’au 12 janvier 2025

 

Quentin Guichard (né en 1986) explore dans son travail l’énigme de nos origines. Observant les plis de la nature avant d’en saisir le mouvement secret, sa démarche aspire à saisir le souffle universel qui anime toute chose. Il porte le langage photographique à sa limite, par un prisme où l’invisible se révèle dans les fissures de la roche et les convolutions de l’eau. Son travail dresse une histoire poétique de la formation de l’espace et du temps, en quête de ce qu’il nomme l’épaisseur tellurique du réel.
Pour cette exposition intitulée Le torrent du monde, expression empruntée à Paul Cézanne, Quentin Guichard poursuit sa quête originaire en créant un ensemble d’œuvres inédites, issues de plusieurs phases de résidence en Pays de Courbet, où matières et lumière se nourrissent de correspondances secrètes avec la peinture de Gustave Courbet. Des éruptions basaltiques d’Islande aux parois calcaires de la Loue, l’artiste cherche l’unité du vivant dans les failles de la roche, prolongeant le désir du maître d’Ornans à faire penser les pierres.

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Retrouvez le dossier de presse de l’exposition sur notre page dédiée

Quentin Guichard, Le torrent du monde n°1, 2022-2023, épreuve pigmentaire, 156 x 291 cm (détail)
© Quentin Guichard

 

 

 

Vue de l’exposition © Quentin Guichard

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Par Sofiane Messabih et l’association Le Petit Kollectif

Une fresque sonore immersive pour deux récitants, clarinettes et diffusion quadriphonique.

« Je viens de construire un atelier dans la campagne pour y travailler tranquillement
ce qui m’était indispensable…je suis à même maintenant de faire tout ce que comporte la peinture ». Gustave Courbet

De tous les lieux qui font une œuvre d’art, l’atelier, espace même de la création, est le plus important. Le travail s’y accomplit et s’y expose. Il peut être un lieu de fêtes et d’affrontements mais il est surtout l’endroit où l’imaginaire de l’artiste s’incarne. C’est un diapason qui accorde des fragments de soi, situés entre le corps, l’esprit, les objets et la production artistique

« La première fois que j’ai visité l’Atelier, j’ai été pris d’une émotion très intense avec cette impression très troublante de ressentir la présence du Maître ! Lorsque le Pôle Courbet, son conservateur Benjamin Foudral et son équipe m’ont sollicité pour créer une nouvelle exposition sonore et plus spécifiquement dédiée à ce lieu, j’ai été très honoré et passionné…Une continuité naturelle, autour de mes créations passées liées au peintre, se présentait à moi. » Sofiane Messabih

Sofiane Messabih, compositeur, a littéralement pensé cette fresque sonore comme une œuvre musicale à part entière. Les extraits des lettres des correspondances de Juliette et Gustave Courbet sont parties intégrantes de la pièce. Ainsi les voix des comédien.ne.s combinées aux différentes clarinettes créent une formation musicale de chambre hybride et inattendue.
La palette des timbres qui semble infinie nous embarque dans un récit évoquant des bribes d’histoire de cet atelier, de Juliette et surtout de Gustave Courbet.
Le dispositif de diffusion en quadriphonie (re)crée une spatialisation des personnages dans l’atelier qui semblent se déplacer et nous procurer une sensation de réalité sonore augmentée.
Les voix évoluent devant nous… derrière nous… et peut-être sur le côté. Les sons tournent, bougent, rebondissent aux quatre coins de l’atelier. L’auditeur peut aussi choisir de se déplacer et ainsi choisir sa réalité sonore.

Cette création, portée par l’association Le Petit Kollectif, est une commande du Pôle Courbet.

Gustave Courbet (1819 – 1877)
Le miroir d’Ornans
Huile sur toile
Vers 1872
Ornans, musée départemental Gustave Courbet, MNR 181- retrouvé en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale et confié à la garde des musées nationaux
© Musée départemental Gustave Courbet / photo Pierre Guenat

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S’inscrivant dans la célébration des JO de Paris 2024 portée par le Département du Doubs, labellisé « Terre de jeux 2024 », le musée départemental Gustave Courbet propose du 1er juin au 13 octobre 2024 une exposition exceptionnelle réunissant une centaine d’œuvres montrant l’importance du corps athlétique et de la lutte dans la culture visuelle du tournant du XXe siècle.
En 1853, Les Lutteurs de Gustave Courbet ont suscité les foudres de la critique. Dans cette œuvre se trouvent confrontés l’idéal antique et le corps de l’athlète contemporain. La popularité des spectacles de luttes, la professionnalisation du sport, l’institution des jeux olympiques modernes contribuent au XIXe siècle à la médiatisation d’un idéal sportif et à la multiplication de ses représentations.
L’exposition entend ainsi révéler une part méconnue de la culture visuelle pour mieux comprendre les œuvres qui, comme Les Lutteurs de Courbet, ont emprunté les muscles de célèbres athlètes tels qu’Apollon, Sandow, les sœurs Athléta, ou bien Rigoulot pour « frapper » l’observateur.

Labellisée Olympiade culturelle par Paris 2024, et Exposition d’intérêt national par le Ministère de la Culture, l’exposition bénéficie des partenariats exceptionnels de l’Etablissement public du musée d’Orsay et du musée national du sport (Nice).

Jean-Alexandre-Joseph Falguière (1831 – 1900)
Lutteurs
1875
Huile sur toile
Paris, musée d’Orsay – Don Otto Klaus Preis, 1995 – Inv. RF 1995 19

© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

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Nouvelle déambulation au musée Courbet

Grâce à un partenariat avec le musée des Beaux-Arts Jules Chéret de Nice, le parcours permanent du musée Courbet fait peau neuve, en accueillant pas moins de 11 nouvelles œuvres ! Aux côtés de Camille Corot, Théodore Rousseau, Constant Troyon ou encore Narcisse Diaz de la Peña, deux toiles emblématiques de Gustave Courbet, Le Chevreuil aux écoutes et Le Saut du Doubs viennent compléter la plus importante collection publique d’œuvres du maître du réalisme. Par ce nouvel accrochage, s’initie un dialogue entre Gustave Courbet et certains de ses contemporains et amis, permettant notamment de découvrir comment ces artistes ont révolutionné le genre du paysage et ont ouvert la voie à la modernité.

 

Gustave Courbet (1819-1877)
Le chevreuil chassé aux écoutes, le printemps
1867
Huile sur toile
Ornans, musée départemental Gustave Courbet – Dépôt du musée d’Orsay, Paris, legs Madame veuve Aristide Boucicaut, 1888 – Inv. RF 514

© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

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Le musée national Eugène Delacroix, qui fait partie de l’Établissement public du musée du Louvre, a choisi le musée départemental Gustave Courbet comme écrin éphémère d’une belle sélection de ses collections durant sa période de fermeture pour travaux du 19 septembre 2023 au 19 mars 2024. Ce partenariat exceptionnel entre ces deux « maisons-musées » donne lieu à une exposition inédite, Delacroix s’invite chez Courbet, présentant pour la première fois à Ornans plus de 60 œuvres de Delacroix.
En s’invitant au musée départemental Gustave Courbet, le musée national Eugène-Delacroix révèle un « Delacroix privé », parfois loin de l’image que l’artiste a voulu construire. Ces œuvres souvent méconnues nous permettent de découvrir le processus créatif du peintre et de cheminer à travers sa carrière, de l’intimité de son atelier jusqu’à sa postérité, devenant modèle pour les nouvelles générations.
L’exposition est aussi l’occasion d’un dialogue inédit, permettant de questionner la relation méconnue entre le « vieux lion du romantisme » et le « rude ouvrier » du réalisme, ces deux artistes majeurs du XIXe siècle. Si Courbet, de vingt ans son cadet, estime Delacroix comme une référence constante mais secrète, ce dernier est un critique intéressé du jeune peintre « révolutionnaire ».

Exposition organisée par le musée départemental Gustave Courbet d’Ornans et le musée national Eugène-Delacroix – Établissement Public du musée du Louvre.

 

Pour connaître les jours et horaires des visites guidées de l’exposition, cliquez ici.

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Exposition prolongée jusqu’au 3 mars 2024

 

L’artiste Romain Cattenoz (1980-), originaire du Jura vivant en région parisienne, est invité à présenter des œuvres, dont des nouvelles productions, à l’intérieur et à l’extérieur de la Ferme familiale Gustave Courbet à Flagey.
Employant différents médiums (dessins, sculptures, vidéos), fruits de plusieurs années de recherche autour de sa « caisse à outils idéale », Romain Cattenoz propose des objets, détournés ou modifiés, dans le but de proposer des fonctions propres à ces besoins, permettant aux spectateurs de reconsidérer leurs rapports aux objets et leurs usages.

A l’extérieur, la réactivation d’un projet monumental intitulé Hommage (malheureux) à Gustave Courbet (2014, Forges Baudin, Jura) réalisé en collaboration entre l’artiste et des structures du champ social du Doubs marque l’exposition d’une empreinte forte de laboratoire d’art vivant, identité propre à la Ferme Courbet

Romain Cattenoz (1980-), Hommage (malheureux) à Gustave Courbet, 2014, bois, France, collection privée

 

 

Romain Cattenoz (1980-), Casque antibruit pour curieux, vers 2013, matériaux divers, France, collection privée